Si vous arrêtez toutes vos activités pour regarder la neige tomber ou si vous savez que St Martin de Londres ne se situe pas à Londres, ça veut dire que vous venez de Montpellier. On s’est inspiré du « Tu sais que tu viens de … quand » pour réaliser le portrait d’un Montpelliérain.
L’Héraultais, qui va à la plage dès le mois d’avril, râle dès que le soleil se cache et n’aime pas conduire sous la pluie. Il connait forcément quelqu’un qui s’appelle Guilhem et a déjà traversé la ville à pied un jour de grève. Si il manifeste, il descend toujours le boulevard du jeu de paume.
Quand on lui parle de Joffre ou de Mermoz, le Montpelliérain pense plutôt aux grands lycées de sa ville plutôt qu’à un général de guerre ou un aviateur. Pour lui, la Nitro restera la boîte de ses 15 ans. Et quand il est malade, il va à Lapeyronie (un hôpital).
Il sait que la Grand rue Jean Moulin n’a rien de grand et que près d’Arènes, c’est un rond point. Si vous lui parler de Montferrier, il vous répondra que c’est une ville de riches. Lorsqu’il passe les Cévennes, cet urbain pense qu’il se trouve dans le Grand Nord.