samedi 9 février 2013

La nouvelle gare


Document SNCF
La nef en construction permet de se faire une idée: la nouvelle gare St-Roch, dont la moitié ouvre en juin, va doubler de surface. Visite.
Ce sera l’une des dates importantes de l’année : la première partie de la nouvelle gare Saint-Roch, en centre-ville, sera inaugurée en juin prochain. Il s’agit de l’ouverture de la "nef", c’est-à-dire toute la partie comprise entre l’actuelle gare et le pont de Sète qui servait naguère de parking. Débutera alors la rénovation de l’ancienne gare, deuxième phase avant l’inauguration générale fin 2014. Mais le plus spectaculaire reste cette grande nef du premier étage, dont la taille mesurera, une fois terminée, deux cents mètres de long sur douze mètres de haut. Conçue comme une rue, elle comptera 2 700 mètres carrés de surface commerciale. Couverte d’une membrane transparente, elle sera équipée de brumisateurs. L’idée principale de la nouvelle gare est de pouvoir accueillir 8,5 millions de voyageurs en 2020 contre 6,7 millions actuellement, soit presque un tiers de plus. Notamment quand le nombre de TER sera multiplié après la création du contournement TGV et de la gare Odysseum en 2017.

56 millions

Et de faciliter les accès avec cinq entrées, dont deux nouvelles : l’une par une passerelle de 80 mètres qui rejoindra le pont de Lattes en 2014, l’autre dès cette année par le parvis Jules-Ferry face à l’emplacement des taxis. La gare Saint-Roch ne sera pas "concurrencée" par la future gare TGV d’Odysseum : elle restera centrale en connexion avec cinq lignes de tram, les bus qui s’arrêteront sur le parvis du pont de Sète, avec la création d’une vélo-station pour 600 vélos et d’un parking souterrain de mille places près du parking Saint-Jean...
Les TER y arriveront et certains TGV. Coût : 56 millions, dont 17,6 millions de la Région, 17 millions de la SNCF et avec le Département, l’Agglo, la Ville (6 millions pour chacune), l’État et Réseau ferré de France. La nouvelle gare sera au centre d’un nouveau quartier de quinze hectares avec 1700 logements nouveaux, des commerces, des bureaux, un parc d’1,2 hectare et une résidence étudiante.
François Wiart
(La Gazette de Montpellier n° 1282 du jeudi 10 janvier 2013)

LA "RUE" CENTRALE vue du pont de Sète. Située à l’étage, elle dessert commerces et services : deux espaces de restauration, un vendeur de journaux, un loueur de voitures, une boutique de produits régionaux et une de produits d’hygiène et de beauté. Au rez-de-chaussée devrait ouvrir un laboratoire d’analyses médicales. Les services : billetterie, guichets "ouverts", WC, nurserie et consignes sécurisées.

LE PARVIS CÔTÉ PONT DE SÈTE. Une grande dalle permet une dépose instantanée pour les voitures, l’arrêt minute étant situé dans le futur parking de la gare – mille places – juste en contrebas de la dalle. Un arrêt de bus est prévu sur cette même dalle. Le gros cube transparent à gauche est un futur hôtel en construction. À droite du parvis, en contrebas, la rue des Deux-Ponts sera rénovée. Une entrée permettra de rejoindre directement les quais sans avoir à monter à l’étage comme actuellement. 

UNE GARE DEUX FOIS PLUS GRANDE. On le voit sur cette image, la gare nouvelle devient géante : sa longueur passe de cent à deux cents mètres une fois terminée. On voit bien la nef transparente qui couvre une rue entière qui va du pont de Sète, à droite, au pont de Lattes à gauche. On devine la future passerelle de 80 mètres en bas à gauche, qui permettra, de la dalle, de rejoindre le pont de Lattes et le Polygone, l’une des nouvelles entrées de la gare. On aperçoit aussi les puits de lumière qui fourniront un éclairage naturel des quais. Au passage, le nombre d’escalators, d’escaliers et d’ascenseurs est doublé. En juin 2013, seule sera ouverte la moitié neuve de la gare, côté pont de Sète. Toute la partie "ancienne" sera alors fermée pour être rénovée jusqu’à fin 2014. La façade actuelle sera rénovée et la nef poursuivie. Cette nouvelle rue desservira de nouveaux commerces, dont une supérette dans l’esprit "Daily Monop", une épicerie où l’on pourra manger sur place et acheter des produits de la vie quotidienne, et un tabac-presse.

UNE NEF "CLIMATIQUE". Un coussin gonflé d’air équipe la nef pour réguler la température. Canisses et brumisateurs servent à rafraîchir.

SOUS LA NEF. Des panneaux indiquent départs et arrivées. À gauche au fond, on aperçoit les treilles couvertes et les bancs, ainsi que l’escalator menant au quai.

LA GARE VUE DU PONT DE SÈTE

1. Escalator.
2. Un ascenseur permet l’accès direct à l’étage. Toujours à l’étage, on rejoint les terrasses couvertes de treilles, portant chèvrefeuille et vigne vierge, en communication avec la "nef".
3. Escalier. Situé sous la dalle, il permet de rejoindre la rue Jules-Ferry devant la gare.
4. Cette pente douce permettra aux cyclistes de se garer et d’emprunter la vélo-station (600 vélos) gardée et sécurisée, gérée par l’Agglo.

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